❝ Meadow A. Clyann ❞
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| Sujet: you and i, we have something ϟ COBAIN Jeu 10 Fév - 3:27 | |
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Cobain & Meadow you and i, we have something
Je fermai le magasin, exténuée. Ça avait beau être qu'une couverture, j'adorais ce faux job. Je tripotai mes clés un instant avant de verrouiller le tout. Je vérifiai de nouveau mon Iphone pour voir si j'avais reçu un appel de l'agence ou de Cobain. La dernière intervention avait plutôt mal terminé et je ne savais pas si je devais être inquiète. Rares étaient les fois ou mes interventions tournaient mal. Cobain et moi étions en train de filer un suspect important pour une enquête de grande envergure. Sauf que nous avons vite réaliser que ce suspect savait qu'il était suivi et qu'il nous menait là ou il voulait bien nous mener. Bien sûr, nous avons laisser tomber la filature dès que nous nous en sommes rendus compte, mais nous ne savons pas s'il a pu voir nos visages, s'il sait qui sont les deux agents à ses trousses. Et c'était bien ce qui m'inquiétait. J'ajustai mon manteau et me dirigeai vers mon quartier. Je préférai marcher et, après tout, ce n'était pas comme si j'avais le choix. Ma bagnole était une épave depuis mes débuts au FBI. Je tournai le coin de la rue et aperçus une voiture familière. Celle de Cobain, je roulai les yeux avant de m'engouffrer vers l'appartement. Je montai les marches quatre à quatre et sortis mes clés pour entrer dans mon logement. Je replaçai une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je déposai mon sac près de la porte d'entrée et traînai les pieds jusqu'au salon, me débarrassant de mon manteau. Je ne fus même pas surprise de retrouver mon partenaire installé sur la canapé, bouteille à a main. « Alors, je vois que tu t'es mis à l'aise. » Je me dirigeai vers la cuisine pour me chercher une bière à mon tour. Je m'installai sur le canapé. Je roulai les yeux et pris une gorgée. Ces visites qui se multipliaient de plus en plus commençaient à m'intriguer. Cet homme m'attirait, m'intriguait et le retrouver ainsi dans mon appartement me troublait. Je ne savais pas comment réagir face à cela. Je ne savais même pas comment interpréter ce qui se passait dans ma tête. J'étais comme ça, je n'y pouvais rien. Notre relation était compliquée, parfois nous étions les plus grands complices du monde et parfois, les pires râleurs de San Francisco. Un instant, je mourrai d'envie de tout lui dire, de l'embrasser et celui d'après, je ne souhaitais que demander à changer de partenaire et lui envoyer une bonne droite. « Alors, que me vaut ta visite ? T'as encore oublié tes clés ? » Je lui souris, taquine. |
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