Hereafter ஸ what is there after death?
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Hereafter
 
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 (EVANCE&AMARANDRE) never let me go

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ζ PLEASE TAKE ME AWAY FROM HERE

Evance Apollinaire
Evance Apollinaire

→ posts : 166

(EVANCE&AMARANDRE) never let me go _
MessageSujet: (EVANCE&AMARANDRE) never let me go   (EVANCE&AMARANDRE) never let me go EmptyLun 31 Jan - 20:00

Evance &&. Amarandre

(EVANCE&AMARANDRE) never let me go 2cohs2g
« C’est plus facile de tomber dans la drogue que d’affronter la vie, plus facile de piquer ce que vous avez envie que d’essayer de le gagner, plus facile de battre un enfant que de l’élever. L’amour par contre, ça demande des efforts, du courage. » — se7en, david fincher


Neuf heures, dernier sourire que j’adresse à Emeric avant de rentrer chez moi pour deux jours. Deux jours à moi, deux jours que je pourrais consacrer à ce que je souhaitais. La fatigue due au rythme insoutenable des urgences, remplies à cause d’un incendie qui avait eut lieu dans le seizième et que les pompiers n‘avaient pas réussi à éteindre à temps, nous donnant ainsi une dizaine de grands brûlés à soigner en plus des autres patients, commençait à se faire ressentir, et je n’étais pas mécontent de regagner mon chez moi. Ou plutôt, notre chez nous, à Amarandre et à moi. Nous nous étions installés ensemble il y a peu de temps, environ une semaine ou deux, pour la simple et bonne raison que cela devenait presque impossible à se voir, même lors de ses heures de bénévolat à l’hôpital. Elle était au service pédiatrie, moi je passais le plus clair de mon temps en chirurgie, à la mine ou aux urgences. A vrai dire, je crois bien que je n’ai pas remis les pieds dans « son » service depuis la visite de l’hôpital que Clémentine m’avait fait à mon arrivé ici. Quoi qu’il en soit, je me dirigeai vers les casiers des internes, déposant dans le mien ma tenue de travaille puis, après avoir remis mes vêtements de ville, ma veste avec, dans sa poche, un objet assez précieux, une montre sans grande valeur et le collier que mon petit frère m’avait offert il y a de ça neuf ans, je saisi mes clefs de voitures et sortie par l’entrée principale, espérant qu’aucun trauma n’arrive avant mon départ. Car, même si lors de nos soirs de gardes, lorsque l’hôpital est presque vide et qu’il n’y a rien de plus palpitant que de changer un pansement, on espère qu’un carambolage sur le périphérique se produise, la seule chose que l’on souhaite est de pouvoir rentrer chez nous une fois notre service terminé pour pouvoir enfin fermer l‘œil. D’autant que ma blessure à l’épaule me faisait un mal de chien. Un patient, durant la nuit, avait fait tomber sur moi sa perfusion qui m’était rentré dans la peau sur une dizaine de centimètres. Cela aurait put passé si, en plus de son geste, il n’avait pas appuyé. C’est donc avec un soulagement intense que je gagnais ma voiture, mettant le contact dans le but de rentrer chez moi, quartier de Bel-Air dans le douzième.

Comme tous les samedis matin, je me retrouvais bloqué dans les embouteillages et le trajet, qui devait initialement durer une dizaine de minutes, s’avérait augmenter d’une bonne demi-heure. Quand vous n’avez plus les yeux en face des trous, que vos paupières se ferment et que vous n’aspirez qu’à retrouver votre lit et votre petite-amie, la dite demi-heure se transforme automatiquement en une éternité. Pire que le purgatoire. Pour pouvoir me tenir éveillé, j’allumai alors le lecteur CD dans lequel j’avais disposé, sûrement depuis que j’avais mon permis, le best of de Queen. Tandis que les automobilistes qui étaient bloqués à mes côtés me regardaient comme si j’étais sorti d’un asile, je chantais à tue-tête les paroles de chacune des chansons qui défilaient, aussi bien les moins connues que les grands succès, tapant des mains - bien qu’avec plus de délicatesse qu’un bourrin - sur le tableau de bord de ma 206. Ce n’est qu’au bout de trois quarts d’heures que je pus enfin apercevoir le bout de la rue dans laquelle nous habitions, le hall d’entré de notre immeuble. Je souris. Depuis deux jours, cet endroit, notre endroit me manquait. Elle me manquait. Non pas sans beaucoup de chance, je trouvais rapidement une place, à quelques mètres de notre entrée. Avec un immense sourire sur le visage, je saisis ma veste, éteignant le contact, et avançai à grandes enjambées, passant rapidement le hall, montant plus vite que jamais les marches des deux étages que j’avais à parcourir pour enfin arriver devant la porte. Pensant qu’Amarandre devait sûrement encore dormir, je ne frappai pas à la porte, entrant directement dans notre cocon. Dans un silence presque absolu, j’ôtais mes chaussures, les laissant dans la petite entrée, puis je me dirigeai vers notre chambre. Des bruits d’eau me parvinrent alors aux oreilles tandis que je m’allongeais sur le lit. Au bout d’à peine quelques secondes, je me relevai puis, après avoir enlever chaussettes et montre, j’entrai dans la salle de bains, toujours dans un silence de mort. Comme je l’avais prévu, Mary était entrain de se laver et, grâce à l’eau qui roulait sur son corps, sortant de la pomme de douche, elle ne m’entendit pas rentrer dans la pièce. Sans rien dire, ni même manifestant ma présence, j’enjambais la baignoire encore tout habiller pour arriver à son niveau. Elle semblait ne pas avoir sentit ma présence alors, avec un léger sourire en coin, j’enroulai mes bras autour de sa taille, avant de venir déposer un baiser dans son cou et de lui susurrer au creux de l’oreille :  « Tu peux pas savoir comme tu m’as manqué. »
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Amarandre-Reine Genuyt
Amarandre-Reine Genuyt

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MessageSujet: Re: (EVANCE&AMARANDRE) never let me go   (EVANCE&AMARANDRE) never let me go EmptyMar 1 Fév - 1:28

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